Écris-tu d’abord pour l’humain, ce lecteur qui va te lire ou pour plaire aux moteurs de recherche ? Le sais-tu ? Et si écrire, c’était d’abord écouter ? Avant d’écrire, il y a ce moment suspendu : celui où l’on tend l’oreille à la question non dite du lecteur.
Et si toute bonne stratégie de contenu commençait par une posture d’accueil ? L’internaute n’est pas un simple clic. Il est un être en quête. Une quête d’information, de compréhension, de méthode ou de solution.
Et ton texte de rédacteur web ? Il est là pour l’accompagner.
En effet, ton internaute, que recherche-t-il à savoir, à faire ? Quelle est l’intention de sa recherche sur Google ? Avant de chercher à plaire à Google, il faut écrire pour l’humain et répondre à ce qu’il cherche.

Comprendre les intentions : écrire pour répondre, pas pour remplir
Le contenu de qualité ne se contente pas d’exister. Il comble un vide, apaise une tension ou ouvre une voie.
Derrière chaque mot clé, il y a une intention précise. Les ignorer, c’est produire du contenu dans le vide. Les comprendre, c’est créer une véritable valeur éditoriale. Cette valeur ajoutée de plus en plus chère aux yeux des internautes et …. de l’algorithme de Google !
Google lui-même met en garde contre les contenus conçus uniquement pour manipuler le classement, comme tu peux le lire ici :
👉 Helpful Content Update – Google Search Central
Pour d’autres astuces et méthodes concrètes sur la rédaction web, nous t’invitons à consulter cette sélection de conseils en rédaction web.
Que cherche l’internaute lorsqu’il lit un contenu web ?
Revenons à ce que cherche l’internaute lorqu’il vient sur internet… Il cherche à comprendre, il veut apprendre comment faire quelque chose etc. Voyons ceci en détail. En guise de requête-clé centrale, prenons par exemple la rédaction web et « écrire un contenu ».
• L’internaute cherche à comprendre
Il tape : « Qu’est-ce que la rédaction web humaine ? », « Pourquoi écrire pour l’humain avant Google ? »
➡️ Ton rôle ici est pédagogique.
Explique, clarifie, contextualise. Crée un contenu de savoir, pas un slogan.
• Il veut apprendre comment faire
Il tape : « Comment écrire un contenu pertinent pour un lecteur ? »
➡️ Ton texte devient guide. Tu transmets un savoir-faire, tu montres que tu es un bon rédacteur, capable de rendre limpide un processus complexe. Tu expliques les étapes qui répondent à sa demande. Dans notre cas, tu expliques comment choisir un mot clé principal, structurer ses idées et adapter son ton rédactionnel.
• Il cherche une méthode concrète
Il tape : « Tutoriel pour rédiger du contenu à la fois humain et SEO-friendly »
➡️ Structure ton texte pour qu’il offre une réponse claire. C’est ici que tu peux insérer ton mot clé principal avec finesse. Et surtout… écris pour l’humain.
• Il veut passer à l’action
Il tape : « Rédiger un article lisible et bien optimisé »
➡️ Propose une checklist ou des outils concrets. Ton texte devient un tremplin. Il guide l’internaute vers une action utile. Tu l’aides à produire du contenu, pas juste à consommer des phrases.

Une écriture incarnée : quand la forme de ton écrit doit épouser le fond de ce que tu dis
💬 Ton ton rédactionnel doit résonner comme une voix intérieure
Un bon contenu n’est pas une démonstration froide. C’est une conversation silencieuse qui s’adresse à une personne bien réelle.
Écris pour le lecteur.
Utilise un ton rédactionnel adapté : accessible, clair, empathique. Les moteurs de recherche détectent aussi cette cohérence de fond.
Un bon rédacteur ou une rédactrice web expérimentée sait que le style importe autant que les données. Surtout lorsqu’il s’agit de capter une intention de longue traîne, plus précise et souvent moins concurrentielle. Le style utilisé, lorsqu’il est congruent avec les mots, permet d’atteindre la richesse de vocabulaire nécessaire pour atteindre les requêtes de longue traîne.
Cependant, lorsqu’on parle de richesse sémantique, il faut savoir demeurer raisonnable.
En fait, écris comme si tu parlais à une personne précise, pas à une audience floue. Utilise des mots simples, choisis avec précision. Évite les surcharges techniques si elles ne servent pas l’intention.
Exemple maladroit, style lourd :
“Ce contenu rédactionnel a vocation à optimiser le ranking algorithmique.”
Version humaine :
“Ce texte t’aide à remonter dans Google, sans perdre ton lecteur.”
Nourris ton texte avec ta propre expérience (EEAT)
Tu as déjà écrit pour des clients ? Tu as corrigé un texte mal pensé qui ne répond pas à l’intention de recherche ? Tu as déjà lutté avec ou plutôt contre une requête floue ? Par exemple, si l’internaute tape « menuiserie dinan », que cherche-t-il vraiment ? Un revendeur de fenêtre (type leroy merlin) ? un installateur de menuiserie intérieure ou extérieure ? une entreprise pour y faire un stage ? Cette intention de recherche est floue.
Si tu as déjà vécue des expériences ou que tu en as à partager autour de l’intention de recherche sur lquelle tu écris un article web, partage-le. Ce sont ces éléments d’expérience justement qui construisent l’Expérience (E), l’Expertise (E), l’Autorité (A) et la Fiabilité (T) que Google cherche à détecter dans chaque contenu.

Ton contenu répond-il vraiment à la requête ?
Un texte réussi ne se mesure pas à sa densité de mot clé, mais à la satisfaction qu’il génère. Pour chaque requête, vérifie si tu réponds à une attente réelle, humaine, et pas seulement à une logique de positionnement. Écris pour l’internaute, toujours.
Requête tapée | Intention satisfaite ? | Ajustement nécessaire |
---|---|---|
« Pourquoi écrire pour l’humain ? » | ✅ si tu expliques les limites du SEO automatisé | Donne un exemple avant/après |
« Comment structurer un article SEO humain ? » | ✅ si tu proposes une méthode | Liste les étapes |
« Texte clair et naturel pour Google » | ✅ si ton contenu est lisible ET optimisé | Insère du contenu instructif |
Google a d’ailleurs publié des consignes pour aider les évaluateurs humains à juger de la qualité du contenu :
👉 Quality Raters Guidelines – PDF officiel mise à jour en janvier 2025
Tu peux également jeter un œil à ce rappel des bases d’un bon contenu web si tu débutes ou si tu veux consolider tes fondations.
Exemple de structure pensée pour l’humain et le SEO
Voici un schéma éditorial qui t’aidera à rédiger du contenu à la fois pertinent pour l’utilisateur et compatible avec les moteurs de recherche :
Une introduction qui reformule l’intention de l’internaute
Une partie explicative (intent “know”)
Une méthode détaillée (intent “know how” et “how to”)
Des étapes d’action (intent “do”)
Un récapitulatif simple et un appel à l’action
Un contenu bonus ou une ressource utile
Ce modèle t’aidera à produire du contenu qui résonne, qui guide, qui convainc. Et surtout, à écrire pour l’humain, sans renier les bases du référencement.

Rédiger pour l’humain, c’est créer du lien.
Rédiger pour Google, c’est construire une passerelle.
Les deux ne s’excluent pas : ils se complètent.
Quand tu écris un contenu de qualité, que tu choisis ton mot clé principal avec soin, que tu structures ta rédaction web pour répondre à une intention claire, tu fais bien plus que remplir une page.
Tu rassures, tu éclaires, tu accompagnes.
Et ça, les moteurs de recherche le voient.
Écris pour le lecteur, et Google t’en remerciera.